| | Un des trains le plus célèbre au Monde
Moscou - Vladivostok - 9298 Km
Le Transsibérien
le
transsibérien à Irkoutst
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En réalité le
transsibérien n'a jamais fait partie des transports ferroviaires Russes. En
revanche, il existe un Rossiya qui circule tous les jours entre Moscou et
Vladivostok. On compte également deux trains sur le même itinéraire en
direction de Pékin : l'un se nomme le TransMandchourien (via Harbin) de
l'administration Russe et l'autre le TransMongolien des chemins de fers chinois. |
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Les voyageurs du Rossiya n'effectuent que des distances moyennes en se contentant
de relier les villes les plus importantes autour de Moscou. Ceux qui font le
voyage jusqu'au bout se sont armés de patience et de volonté, car ce
trajet reste malgré tout un voyage aux dimensions épiques. |
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Il existe deux niveaux de confort : les sièges peuvent être tapissés, en plastique
ou en cuir. Les deux types de banquettes se transforment en lit pour les voyages
nocturnes. |
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Parmi les voitures lit on
trouve des espaces à deux couchettes de "type européen," puis de
quatre et plus et des grandes salles non cloisonnées de type dortoir. |
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Le voyageur qui se
présente à la gare de Moscou doit présenter son billet à un receveur ainsi
que son passeport et le visa. |
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Le train
Express Rossiya l'attend sur le quai de la gare Iarolavski - Moscou. |
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Il est 14 heures le Rossiya quitte la ville. |
La grande route du courrier.
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Le
premier tronçon du transsibérien s'arrêtait à Perm. Comme la plupart des
villes et des villages qui jalonnent le trajet, cette agglomération est
construite dans le plus pur style soviétique : c'est à dire, une série de
rangée d'édifices, d'usines et de routes faites de béton. Cet ambrion de
ligne marquait le début de
la grande route du transsibérien. En réalité, il s'agissait d'un simple
chemin de terre, arrivant jusqu'à Irkoutsk près du lac de Baïkal. La première ligne
achevée en 1878 s'arrêtait à Iekaterinbourg. |
Arrêts atypiques.
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Les
arrêts sont souvent très brefs dans les petites gares et en moyenne de 25 à
35 minutes pour les grandes cités dans lesquelles, il est possible de descendre
et assister à l'étonnant commerce entre les voyageurs et les populations
locales. Ces gares sont toutes construites de la même façon et évoquent
l'architecture des années sombres de l'union soviétique. |
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Après avoir dépassé Pervoralsk, le train laisse derrière lui une Obélisque
blanche où sur un côté on peut lire "Asie" et l'autre
"Europe" . |
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Après avoir
parcouru 1818 km, on arrive à Iekaterinbourg, l'endroit où le 17 Juillet 1918 furent
assassinés le Roi Nicolas II et sa famille. Cette ville est située au milieu
des monts Oural. Au delà c'est la Sibérie ce qui signifie "Terre Endormie" avec
de vastes étendues de bouleaux argentés par la gelée quasi constante dans cette
région où le climat est très continental. Le train passe Omsk 2716 Km puis Novossibirsk à
3343 Km de Moscou. |
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Novossibirk abrite une population de 1,5 millions d'habitants. Cette ville est
aussi appelée le
"Chicago de la Sibérie" en raison de son importance industrielle et
de sa position géographique au carrefour de toutes les routes. A la sortie de
la ville un énorme complexe rassemble les différentes lignes de chemin de fer
venant d'Asie où sont échangées divers marchandises. |
La
grande Taïga
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Le train
traverse une gigantesque étendue boisée qui occupe 40% du territoire de la
Russie : c'est la Taïga. Tchekov disait d'elle : "sa force et sa magie ne
tiennent pas à la présence d'arbres gigantesques ni à la profondeur de son
silence sépulcral, mais au fait que seuls les oiseaux migrateurs en connaissent
les limites." |
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Un des arrêts les plus intéressants est celui de Irkoutsk situé à 5191 Km à
l'est de la Sibérie au pied du lac Baïkal. |

Le
lac Baïkal
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C'est une immense
étendue de 640 Kms de long et de 80 de large, soit le lac
le plus salé au monde. Il a l'aspect d'un lac glacé et triste car il situé en plein cœur de la Sibérie. Par contre, il renferme une multitude
d'espèces de la vie animale et végétale qui coexistent dans et autour du lac. |
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Lorsque nous quittons Irkoutsk, un panneau vous informe que vous êtes à mi-chemin entre Moscou et Vladivostok. Le train poursuit sa route en suivant les
berges du grand lac puis serpente à travers une contrée boisée : on arrive
sur le point le plus élevé de la ligne : 1025 mètres. |
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La bifurcation vers Pékin s'effectue à Oulan-Oude 5647 Kms. Il reste 3650 Kms
soit environ 62 heures à parcourir pour arriver à Vladivostok. Oulan est une ville peu intéressante recouverte de toits d'usines. |

Moscou
- Pékin en Transsibérien 
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Nous sommes en haute montagne et le relief n'est pas sans rappeler celui du
canada. Un matin en empruntant un tracé tout en courbe le train arrive à quai
de Skovorodino (7313 Kms). Après cet instant de repos on redémarre vers le pont
qui chevauche le fleuve "Amour" et permet à la ligne de rejoindre
Khabarovsk (8531 Kms). Du pont, il est possible d'apercevoir quelques pêcheurs
profitant d'un trou dans la glace pour passer leur fil et le poisson une fois
dehors est congelé d'office en quelques minutes. |
Direction
Vladivostok
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A partir de Khabarovsk, le
Rossiya se dirige vers le sud à travers un terrain classique et un climat plus
agréable. Il reste à parcourir 766 Kms. Doucement se profile dans la campagne,
d'un côté, le fleuve Oussiri qui signifie que la frontière chinoise n'est pas
loin et de l'autre la montagne. |
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Une
semaine et deux heures après avoir quitté Moscou, le voyageur arrive à
Vladivostok (9297 Kms). |

La
gare de Vladivostok |