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LES LOCOMOTIVES A VAPEUR
L'histoire de la vapeur.
| Pour qu'une locomotive à
vapeur soit aussi jolie, il fallait commencer par la
machine de Trevithick et
surtout la Rocket de Stephenson
précurseur du concept vapeur. |
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C'est un ingénieur anglais, né en
Cornouaille en 1771 et mort en 1833 qui conçut la première machine à vapeur . Richard
Trevithick est le réalisateur de la première locomotive en
1804. |
La
machine de Trevithick
1804.
La Rocket, machine de Stephenson 1814.
| C'est Stephenson qui conçut la Rocket,
modèle plus puissant que Trevithick qui dépassait en pointe un cheval au gallot.
Cette machine sera la base de la locomotive à vapeur que nous allons connaître durant un siècle et demi. Elle est composée d'une cheminée à
l'avant, d'une chaudière tubulaire, d'un foyer à l'arrière et d'un tender
séparé portant le charbon et l'eau. |
La
"North-Star" du Paris-Orléans 1830. Cette machine est typique des
premières locomotives.
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Dès lors on pouvait remplacer la traction
animale par la vapeur. Mais il va falloir attendre une trentaine d'années pour
que l'on voit s'établir les premières structures ferroviaires et les
premières liaisons de chemin de fer entre villes. C'est durant la moitié du
XIX°siècle que le réseau mondial connut une expansion considérable. |
Comment reconnaître une
locomotive à vapeur ?
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En France, on les
différencie grâce à la combinaison de
leurs essieux. |
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Le type de la locomotive se présente sous
la forme d'un nombre à trois chiffres. |
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- Le premier chiffre représente le nombre
d'essieux porteur à l'extrémité avant de l'engin. S'il n'y en pas, le chiffre
sera zéro. |
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- Le deuxième indique le nombre de roues
moteur et couplées. |
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- Le dernier est celui correspondant aux
extrémités arrières de la machine. En cas d'absence celui-ci est zéro. |
| Lorsqu'une locomotive transporte
son approvisionnement, elle est associée à un tender, petit wagon en
général de même couleur que la machine contenant l'énergie nécessaire aux
nombres de kilomètres à parcourir, le type est alors suivi d'un "T". Si l'on
prend pour exemple la machine que je vais vous présenter, elle sera de type
241T. |
| En Grande-Bretagne et aux
États-Unis,
elles sont classées sur le même principe, mais selon le nombre de roues par
essieux, leur
nombre est donc doublé. En reprenant notre exemple, on dira 482. |
Le fonctionnement d'une locomotive à vapeur.
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Le cœur d'une locomotive à vapeur est sa
chaudière. En principe elle utilise le charbon comme énergie mais, elle a parfois utilisé le pétrole, le bois, les déchets de canne à sucre et la
tourbe. |
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Le combustible brûle sur le grille
à l'intérieur du foyer. La carcasse extérieure est entourée d'eau, dont le
rôle consiste à absorber la chaleur émise par le feu. |
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L'air nécessaire à la combustion arrive
par des extrémités différentes. L'air primaire arrive en dessous de la grille
et l'air secondaire arrive au dessus via la porte du foyer. |
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La vapeur va circuler dans une
tuyauterie qui permettra d'obtenir de la vapeur réchauffée. Sa température
est d'environ 316 à 376 °C puis traverse les soupapes jusqu'aux cylindres.
C'est cette mécanique qui va déclencher les barres où sont reliées les
roues. Les gaz chauds sont expulsés et vont provoquer une vapeur d'échappement des
cylindres qui arrive à grande vitesse dans la cheminée. |
La
vrai "LISON"
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Celle de "la bête humaine" de Zola. Il ne
s'agit pas d'une imposante "Pacific" comme dans le beau film de Renoir
où l'on peut voir le métier pénible de ces mécaniciens et chauffeurs merveilleusement
interprétés par "Gabin"
et "CARETTE". |
"La
Bête humaine 1890, c'est
la "Lison", un monstre de fer, d'acier et de cuivre, une locomotive à
vapeur dont le machiniste est Jacques Lantier, en proie à la folie homicide..."Il
ne se trouve bien qu'en compagnie de son chauffeur Pecqueux, sur sa
locomotive. Pour son malheur, il rencontrera Séverine dont le mari Roubaud,
chef de gare du Havre, vient d'assassiner Grandmorin, le parrain de la jeune
femme à qui elle avait cédé. Lantier tuera Séverine dans une crise de démence
et se suicidera.
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Le monde ferroviaire propose une large
gamme de métier. Certes les chemins de fer modernes requièrent moins de main-d'œuvre,
mais le facteur humain joue encore un rôle prépondérant. Le train exige la présence de personnel
tels que mécaniciens, agents contrôleurs, machinistes, personnel fixe et
aiguilleurs. |
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Les hommes de la période
"vapeur" ont tout de même souffert des conditions dans lesquelles ils
étaient obligés de travailler, beaucoup d'entre eux terminés avec une maladie
de la plèvre connue des cheminots. C'est pourquoi, ce personnel était en
retraite plus tôt. |
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Sur ces visages on peut lire l'inquiétude
de ces hommes : l'un est conducteur, l'autre chauffeur et sont dans l'attente du
signal de départ du chef de gare. |
Le samovar fou
"C'était une sorte de samovar fou monté sur
essieux, avec des plaques de fer dans la chaudière, de tubes pleins de fuites
en bas, des soupapes qui gouttent et des joints qui déversent des jets de
vapeur de tous côtés. Il avait des problèmes de bronches, hoquetant et
toussant dans les pentes et faisant de curieux bruits au moment où il
s'élançait au bas des pentes, apparemment hors de contrôle. Tout le machin
grinçait, et lorsqu'il avançait à toute allure (chose assez rare), c'était
un tel vacarme, un tel cliquetis de crochets, de pièces en bois, qu'on
avait l'impression que tout allait tomber en pièces et que les os
allaient bientôt terminer leur course au fond d'un quelconque ravin."
Pour
connaître un peu mieux la vapeur, j'ai choisi
une locomotive de la série 241 P.
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Après avoir visité, cette
magnifique vapeur, intéressons nous à la motricité électrique |
LES LOCOMOTIVES ÉLECTRIQUES
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